| Par Gilles L. Bourque Les négociations d'un accord commercial entre le Canada et l'Union européenne vont bon train. Pour l'instant, il est difficile de savoir ce que proposera précisément ce projet d'accord puisqu'il est négocié dans un manque total de transparence. Mais tout porte à croire, comme vous pourrez le constater dans ce dossier, qu'on peut s'attendre au pire puisque tout est sur la table de négociation. (suite...) |
| Par Claude Vaillancourt Selon l'auteur, l'idée d'un accord de libre-échange entre le Canada et l'Europe n'est pas nouvelle. Elle s'inscrit dans les ambitieux objectifs des gouvernements des années 1990 d'étendre le libre-échange le plus largement possible. Mais la mise en place de l'AÉGC montre plusieurs vices de base tels que l'absence totale de consultation de la société civile, à l'exception du milieu des affaires, et un manque de transparence dans les négociations. Pourtant la totalité de la population en subira les conséquences. (suite...) |
| Par Stuart Trew L'auteur est chargé de campagne pour le Conseil des Canadiens. Pour lui, en raison même des profonds déséquilibres entre les deux parties, le Canada ne peut penser arriver à un accord juste avec l'Europe. Les contreparties qui devront être offertes pour que les entreprises canadiennes puissent accéder au gigantesque, et très bien protégé, marché européen seront inacceptables pour le public canadien, pour les municipalités ainsi que pour certaines provinces. (suite...) |
| Par Frédéric Viale L'Union européenne ne défend ni ne promeut les services publics. Tout au contraire, elle les démantèle, consciencieusement, méthodiquement, et ce, depuis les années 1980. Plus généralement, elle ne sert pas davantage de bouclier aux effets néfastes de la mondialisation financière : au contraire, elle en est une promotrice ardente. (suite...) |
| Par Alexandre L. Maltais L'auteur aborde de manière précise les raisons pour lesquelles nous devons réellement craindre les conséquences de l'AÉCG sur la souveraineté économique du Québec. Dans la mesure où l'AÉCG aurait un champ d'application élargi, comprenant les questions de l'investissement et des marchés publics, ainsi que celle de la mobilité de la main-d'oeuvre, l'ambition démesurée des acteurs politiques de libéraliser un plus grand nombre de secteurs économiques ne serait pas sans conséquences néfastes. (suite...) |
| Par Normand Pépin, Josée Lamoureux et Lise Côté Les gouvernements assurent que, dans le cadre de l'AÉCG, les normes fondamentales du travail seraient respectées. Cependant, plusieurs éléments touchant le travail restent encore à négocier. On peut toutefois affirmer, dès aujourd'hui, que dans son esprit comme dans son contenu, l'accord en discussion demeure beaucoup plus favorable aux entreprises qu'aux travailleurs, tout en réduisant encore plus le champ d'intervention gouvernemental. (suite...) |
| Par Sid Ahmed Soussi Face à la désagrégation des normes sociales et des droits collectifs du travail sous la pression des stratégies des entreprises, l'auteur constate une privatisation croissante du droit international du travail. Dans ce texte il aborde le phénomène paradoxal de l'action des fédérations syndicales internationales pour expliquer la multiplication des accords transnationaux d'entreprises . C'est là l'ambivalence d'un syndicalisme qui doit déployer son action dans le cadre d'une nouvelle division internationale du travail. (suite...) |
| Par Bernard Billaudot L'auteur présente la solution qu'il a trouvée, comme point d'aboutissement de sa recherche sur « la société moderne . L'explication est la suivante : le genre de société « moderne » est justifié en se référant à une conception de ce qui est « juste et bien » en considérant que la « nature » n'est qu'un décor du social. Une seconde modernité, faisant place à une autre conception de ce qui est « juste et bien » en raison, est seule à même de conduire à un développement durable. (suite...) |
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Canada/Union européenne : un accord économique pour qui ?
février 2011
L'une des particularités du projet d'entente Canada/Union européenne sera l'inclusion des provinces dans le processus de négociations parce que celles-ci s'occupent de secteurs particulièrement attirants pour les Européens : l'énergie, la santé, l'éducation, l'eau, la culture et de lucratifs marchés publics.
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