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Sommaire
Volume 3, no 4
Coopératives : la transition écologique de l'économie s'impose!

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Coopératives : la transition écologique de l’économie s’impose !


Entrevue avec Gérald Larose


Entrevue réalisée par la Revue avec Gérald Larose, président de la Caisse d’économie solidaire Desjardins et membre de la direction des Rencontres du Mont-Blanc (RMB) sur cinq thèmes : l’émergence et le développement des Rencontres du Mont-Blanc; les avancées politiques des RMB à l’heure de Rio+20; la transition écologique de l’économie; l’action politique des coopératives et de l’économie sociale et solidaire; le renouvellement de la pensée du mouvement et sa critique du capitalisme.

RVE: Vous êtes à la direction des Rencontres du Mont-Blanc (RMB), organisation devenue depuis peu le Forum international des dirigeants de l’économie sociale en tant que représentant du Québec, ce qui est lié à votre présidence de la Caisse d’économie solidaire Desjardins. Vous y participez depuis ses débuts. Qu’est-ce qui caractérise ce réseau international émergent? Qu’est-ce qui l’a fait émerger? Quelle vision se fait-il du développement des coopératives et de l’économie sociale et solidaire dans le monde aujourd’hui? 

À l’origine de cette naissance, il y a une intuition de dirigeants européens (principalement français) et québécois d’organisations de l’économie sociale (coopératives, mutuelles, associations à vocation économique et autres initiatives apparentées tel que, pour le Québec, Fondaction). Cette intuition est à l’effet que, globalement, dans le monde, les coopératives et les autres organisations de l’économie sociale et solidaire sont en net déficit de visibilité. D’où le fait que ce mouvement n’arrive pas à faire le poids dans le débat public. Or il y a urgence, étant donné que la mondialisation ultralibérale provoque l’arrivée de nouveaux enjeux et un changement d’échelle : ils ne sont plus seulement locaux et nationaux. Ils deviennent plus fortement internationaux. La crise alimentaire de 2007 et celle du changement climatique en font la tragique démonstration. Ce diagnostic remonte au début des années 2000. Nous avons donc commencé à travailler à regrouper un certain nombre de dirigeants de différents pays pour entreprendre une activité commune de caractère international.

Pour ce faire, nous avons mis de l’avant des rencontres internationales que nous avons choisi de travailler morceau par morceau, c’est-à-dire chaque fois, avec un thème porteur. La première rencontre en 2004 visait à opérer des rapprochements entre les différentes organisations. Nous l’avons fait en cherchant à mieux cerner ce qu’est l’économie sociale et solidaire (ESS) dans le monde et cela dans toute sa diversité, au Nord comme au Sud; une seconde rencontre en 2005 a porté sur son déficit de visibilité. Puis l’année 2007 sera pour nous l’occasion de lancer «l’Appel du Mont-Blanc», c’est-à-dire l’appel de l’économie sociale «à mondialiser au profit de tous» à la suite de nos discussions sur la crise énergétique et des réponses de l’ESS à cette crise. En 2009, ce seront la question alimentaire et le rôle de l’ESS dans ce registre qui occuperont l’espace de nos délibérations. On ne s’est guère trompés, comme on le peut le voir, sur le choix des thèmes. Nous étions vraiment en phase avec les grands enjeux qui traversent la planète, enjeux dont la plupart des mouvements se sont emparés dans la même période.

L’intérêt politique certain de ces initiatives, c’est que les organisations réunies par les RMB ne sont pas entrées seules dans cette démarche. Des organisations internationales de représentation politique de ce mouvement, comme l’Alliance internationale des coopératives (ACI), les regroupements de mutuelles, etc., ont été invitées à y participer de même que des institutions, programmes ou agences rattachés à l’ONU notamment le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et avec lui le Groupe intergouvernemental d’étude du climat (GIEC), l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). Préoccupation centrale en 2009 : comment converger, comment faire mouvement en contexte de crise majeure comme celle qui venait tout juste de nous frapper tous?

RVE: Les RMB en étaient à leur 5e édition à l’automne 2011. Quelles sont les avancées politiques que la direction des RMB estime être celles de cette 5e édition dont l’orientation était, par ailleurs, tirée en quelque sorte par Rio+20 ?

La crise de 2008, mondiale plus que jamais, a été pour nous un déclencheur. Nous avons réalisé qu’il ne suffit plus de chercher à positionner l’économie sociale et solidaire sur l’échiquier mondial. Désormais il nous fallait prendre la mesure des crises internationales : énergie, climat, alimentation… Parce que s’impose dès lors à nous l’idée qu’elle est loin d’être uniquement et même principalement financière et économique. Pire! Ces crises se conjuguent, se croisent, interagissent mutuellement et comme le dit si bien l’économiste Jean Gadrey : « Nous assistons à la première crise socio-écologique du capitalisme financier et boursier, la première où la raréfaction des ressources et les dégâts écologiques ont eu une influence sur le plongeon économique » (Gadrey, 2010 : 152). Alain Lipietz, économiste et écologiste, est allé encore plus loin, lors de notre rendez vous de la Caisse d’économie solidaire en avril dernier, en affirmant que « non seulement l'Humanité a les moyens de répondre à la double crise écologique, mais la réponse à la crise écologique est une réponse à la crise économique » (Lipietz dans présent numéro de Vie économique).

Pour revenir à la 5e édition des RMB l’automne dernier, nous avons fait un véritable saut qualitatif en délibérant autour de ce que je considère être la première synthèse positionnelle qui s’appuie, d’une part, sur une analyse générale de cette crise, mais aussi sur l’étude minutieuse d’une quarantaine de réalisations marquantes de l’ESS à travers le monde, au Sud comme au Nord. Ce n’est pas tout : le document débattu conclut en produisant une vingtaine de propositions harnachées à cinq chantiers prioritaires, lesquels chantiers et propositions sont déjà rendus dans le processus du sommet de la Terre (Rio+20). Nous les avons acheminés aux chefs d’État dans une lettre que nous leur avons fait parvenir. Le tout sera présenté à ces chefs d’État lors de cette grande conférence internationale.

Bref,  l’ESS a des pistes de sortie de crise et l’organisation des RMB, devenue le Forum international des dirigeants de l’économie sociale, entend bien les introduire avec force dans le débat public à Rio en juin et partout où ce sera possible de le faire. Cette fois, aux RMB, on sent bien qu’une volonté politique émerge pour peser sur la dynamique internationale, notamment en faisant en sorte que nos organisations et réseaux respectifs (ACI, grandes mutuelles, Sommet Desjardins/ACI, RMB et autres) puissent renforcer la représentation de cette «économie verte et solidaire désencastrée du capitalisme» auprès de l’ONU en devenant un «major group» comme on dit dans les officines de l’ONU à New York.

RVE: La crise écologique est mise de plus en plus en relief au Québec par la Caisse, le GESQ, Fondaction  et d’autres organisations notamment si on met en perspective la rencontre internationale du 17 octobre 2011 à Montréal au Centre Saint-Pierre, la participation québécoise aux RMB en novembre de la même année, le tout prolongé par un rendez-vous solidaire fin avril 2012. Même chose pour les organisations internationales (RMB à coup sûr mais aussi l’ACI à son congrès de 2009 à Genève et à celui de Cancun en 2011). Cela illustre-t-il qu’un courant se dessine au sein de l’ESS pour faire d’une économie verte et solidaire une priorité stratégique dans son avancement tant au Québec qu’à l’échelle internationale. Que représente, à cet effet, la plate-forme dite des 5/20 présentée le 17 octobre 2011 à Montréal et discuté longuement à Chamonix?

L’ESS est en mode de production et de consommation verte : recyclage d’ordinateurs, friperies, agriculture «écologiquement intensive» comme nous le disait si bien Michel Griffon qui nous résumait ses travaux d’agroéconomiste à Chamonix (Griffon, 2006), «ressourceries» et bien d’autres pratiques. Sans compter le cheminement de nombreuses fédérations coopératives (à l’initiative du CQCM) et de syndicats (sous l’influence des organisations du Carrefour financier solidaire) pour se donner une véritable politique de développement durable dont on commence à voir les résultats concrets dans certains secteurs comme les coopératives forestières investies dans la biomasse à partir des résidus de la forêt ou des coopératives agricoles engagées dans la bioénergie (comme alternative au pétrole) et le transport par train (comme alternative au camionnage). Donc attention! Nous ne sommes pas contre la croissance et pour la décroissance. Débat mal posé! La question est plutôt : que faisons-nous croître et que faisons-nous décroître?

Mais s’il y a de bonnes pratiques vertes et solidaires, cette thématique est en passe de s’élargir, étant donné l’envergure internationale du défi écologique, son urgence que ce soit l’affaiblissement de la biodiversité, la pollution de l’air et des océans ou encore, menace de toutes les menaces, le réchauffement climatique si on se base sur les études du GIEC, autrement dit des meilleurs scientifiques du climat à l’échelle internationale regroupés par et au sein du PNUE. Or l’ESS nous semble, aux RMB comme à la Caisse d’économie solidaire et dans d’autres organisations, être l’économie la plus capable d’anticiper l’avenir et de contrer les menaces qui pèsent à cet égard. De plus, les écologistes ne sont plus seuls sur cet enjeu. On observe que la plupart des mouvements sociaux (de travailleurs, d’agriculteurs, des femmes, de la coopération internationale, des jeunes, etc.) sont, à des degrés variables, en train de s’en emparer. Mieux! On disait il n’y a pas si longtemps que «si c’est vert, ça coûte plus cher et c’est néfaste pour la croissance». Or l’ESS est en voie de démontrer que, dans nombre de secteurs, loin d’être néfaste à la croissance, c’est plus rentable, plus intensif en emplois, favorisant le «vivre ensemble» au sein des communautés et de façon générale un «mieux être» sur tous les plans. Bref, avec nos partenaires de toujours, on est en train d’intégrer sérieusement la question écologique. C’est aujourd’hui très clair pour nous : la transition écologique de l’économie s’impose!

Et il y a un autre versant à l’histoire. Nos rapprochements avec les organisations d’écologistes (toutes tendances confondues) les invitent à intégrer de leur côté la question économique et la question sociale. D’où une hypothèse de travail sérieuse pour cet automne : la tenue d’un colloque réunissant tout ce beau monde pour donner davantage de mains à ce virage écologique.

RVE: Lévis 2010, Montréal et Chamonix 2011, Sommet international des coopératives de 2012, congrès de l’Alliance coopérative internationale (ACI) à Genève en 2009 et à Cancun en 2011, adoption sur proposition de l’ACI de 2012 comme année internationale des coopératives… Toutes ces initiatives du mouvement coopératif et de l’ESS en général ces années-ci semblent diagnostiquer que ce type d’entreprises – collectives – a un poids économique certain, mais est un nain sur le plan politique. Bref, que son influence sociopolitique sur les États et sur les institutions internationales est très faible et qu’il faut impérativement renverser la tendance. Dans ce registre, sommes-nous à l’aube d’une nouvelle période en partie liée à la profondeur et à la durée de la crise?

Ma réponse s’organise en trois niveaux. D’abord sur le terrain, nous travaillons à faire une convergence de tous les groupes sociaux autour de cet enjeu. Nous voulons travailler cette convergence non seulement dans les communautés locales et sur le terrain économique mais explicitement dans sa dimension politique. Autrement dit, nous misons sur une présence dans l’espace public de l’ESS avec les autres groupes sociaux et nous voulons nous assurer de faire le débat public sur nos priorités et propositions en mettant dans le coup l’ensemble de la société civile et de la société politique. Le lobbying est utile mais insuffisant et porte un risque à la démocratie, celui d’influences plus ou moins occultes. Je suis de ceux qui pensent qu’il faut réapprendre, dans toutes les organisations de l’ESS, à discourir publiquement et politiquement. Nous ne sommes pas inscrits dans la seule logique d’affaires (assurer la viabilité économique des entreprises collectives qui nous caractérisent). Nous sommes aussi inscrits dans une logique sociale et écologique (le 7e principe de l’ACI sur l’engagement dans la communauté tel que voté en 1995 est très explicite à cet égard) qui nous amène au renforcement de notre représentation politique.

Sinon comment arriver à modifier les lois en faveur d’un meilleur développement des entreprises collectives, en faveur d’une politique favorisant les énergies renouvelables plutôt que les énergies fossiles, etc. Si on va plus loin et plus large encore, en s’adossant à une perspective internationale, les questions actuelles sont les suivantes : Peut-on laisser le système financier en l’état ? Peut-on laisser les grands actionnaires dicter leurs quatre volontés par leur politique du gain à court terme ? Peut-on laisser le commerce mondial développer des échanges aussi peu écologiques en matière de transport de marchandises? Peut-on laisser courir le recours systématique au crédit, à la publicité sans contraintes, à l’emprise des marques, à la pression au renouvellement constant des biens que nous possédons, bref le consumérisme croissant qui a fait prendre nos désirs pour des besoins et le futile pour de l’utile? Peut-on tolérer encore longtemps des États qui ont des politiques de laisser-faire face à l’intensification de l’exploitation des ressources naturelles et notamment des ressources énergétiques fossiles (la dernière en liste, le gaz de schiste), l’exploitation intensive de terres agricoles à des fins énergétiques (ce qui menace la biodiversité), l’utilisation des terres arables à d’autres fins (grands centres commerciaux, espaces pour le parc automobile au Nord, terres pour produire des agrocarburants au Sud) ? Peut-on laisser une agriculture productiviste continuer à utiliser massivement des intrants chimiques et des pesticides en polluant les nappes phréatiques et les cours d’eau, à augmenter la distance entre la production agricole à grande échelle et les lieux de transformation et de consommation, etc. ?

C’est de cela dont nous parlons quand nous parlons d’action politique : introduire dans l’espace public nos priorités et nos propositions sur ces questions en toute indépendance des partis politiques en présence, cela va de soi, mais en les interpellant : nos propositions vous sont-elles recevables pour un futur programme de gouvernement ? Si oui, voyons ce qu’on peut faire ensemble. Je rêve que bientôt, au moins ici au Québec, nous puissions définir comme société civile et État un véritable plan Marshall de conversion écologique de notre économie pour le XXIe siècle, plan qui couvrirait les principaux secteurs (agriculture, transport, énergie, habitation, aménagement du territoire, services de proximité) en tablant sur l’ensemble des leviers d’intervention d’une nation (mouvements sociaux, relais politiques, gouvernance publique, culture, communications, normes et fiscalité). Le Québec en est capable.  

RVE: Capitalisme et coopératives. Des dirigeants aussi différents que Monique Leroux du mouvement Desjardins (Québec), Thierry Jeantet (France) des RMB ou Felice Scalvini (Italie) de l’ACI ne se gênent plus pour parler du capitalisme d’aujourd’hui et de ses dérives. De plus, les coopératives et l’ESS dans son ensemble sont insérées, se perçoivent et se conçoivent comme étant à la recherche d’alternatives au capitalisme. Le cadre de référence est-il en train de changer?

Les entreprises capitalistes sont dominantes dans l’économie générale du marché. Mais elles ne sont pas les seules à occuper ce marché. C’est le fameux 10/10/10 du BIT : les entreprises collectives dans le monde représentent 10% du PIB, 10% des emplois et 10% de la finance. Sans compter tout le secteur des entreprises publiques et semi-publiques et, du côté du secteur privé, les regroupements d’artisans, les entreprises familiales, la TPE (très petite entreprise) et la PME locale et régionale bien ancrées sur des territoires, dans leur communauté. Avec cette diversité des formes d’entreprises, avec cette «biodiversité entrepreneuriale» comme le disait le vice-président de l’ACI à Lévis en 2010, nous sommes capables de surmonter le capitalisme dans ses objectifs de lucrativité maximale où en dernière instance la seule logique qui prévaut, c’est la logique du profit et n’importe comment. Les 30 dernières années, comme le démontre bien le document d’orientation des RMB, ont été particulièrement marquantes à cet égard : la finance aux postes de commande, la prédominance des actionnaires dans les décisions des entreprises, la volonté de réduire les coûts de main-d’œuvre et par voie de conséquence l’affaiblissement considérable des organisations syndicales. Autrement dit, c’est la déstructuration de l'économie réelle et la crise garantie.   

Bref, il faut brider ce capitalisme en favorisant au maximum la diversification de l’économie, en encourageant sa «biodiversité». Comme nous le disons dans la conclusion du document d’orientation des RMB de 2011 : « sans vouloir substituer un modèle unique au  modèle dominant, l’ESS peut contribuer à le dépasser et à infléchir l’ensemble de l’économie en démontrant par sa pratique, ses valeurs et ses politiques, sa capacité à assumer complètement les enjeux d’un développement durable, c’est-à-dire d’un développement économiquement viable, socialement équitable et écologiquement durable, et créateur d’emplois de qualité dans une économie au service du bien vivre dans le monde d’aujourd’hui ».

Autrement dit, pour employer une image, sans faire tomber de son cheval le cavalier fou du capitalisme financier (les grandes banques, les agences de notation, etc.) et du capitalisme intransigeant des multinationales du pétrole, du gaz, de l’agroalimentaire, ces multinationales risquent de nous retrouver sur leur chemin. Elles devront compter avec un nouvel acteur politique majeur. Ce n’est pas un hasard si le Sommet Desjardins en collaboration avec l’ACI de l’automne prochain a mis de l’avant comme l'un des quatre principaux enjeux l’influence sociopolitique du mouvement. Car la «biodiversité» de l’économie n’est pas une condition suffisante pour brider ce cavalier fou. Il faut que les États soient de la partie, soient de notre côté pour freiner son allure et même, dans certains cas, occuper le terrain avant lui. On le sait, en dernière instance, il revient aux États de surveiller l’intérêt général. Mais pour jouer pleinement leur rôle, ils devront se rapprocher davantage des mouvements et de l’ESS.

C’est ce que nous avons tenté de faire à New York en mars 2012 dans le cadre des négociations relativement au contenu de la discussion de la convention du sommet de la Terre de juin au Brésil. À New York, on a vite vu que l’ESS n’est pas véritablement prise en compte. Il nous fallait inverser les choses. Nous avons misé sur certains États capables de porter la perspective que nous avançons : le Brésil, pays d’accueil de cette grande Conférence, qui a une sensibilité forte à l’égard de l’ESS, l’Algérie (à titre de représentant du groupe des 77), l’Équateur qui a une politique explicite en la matière. Sans compter l’Union européenne, notamment les pays scandinaves (Suède et Danemark) et la France (surtout si le nouveau président est le socialiste Hollande). Puis, il y a tout le travail auprès des institutions internationales (PNUE, PNUD, OIT, FAO, etc.) qui ne fait que s’amorcer. Nous nous préparons à ça ! Il y a Rio + 20 qui est un coup d’envoi… et il y a l’après-Rio !!!

Pour en savoir plus

Gadrey, J. (2010), Adieu à la croissance. Bien vivre dans un monde solidaire, Paris, Les petits matins.

Griffon, M. (2006), Nourrir la planète. Paris, Odile Jacob.

Le Devoir (2012), «Vers Rio 2012. Économie et environnement». Cahier spécial des 21 et 22 avril 2012.

Le Devoir (2011), «Vers Rio 2012. La planète sera solidaire ou ne sera plus». Cahier spécial des 15 et 16 octobre. 

Lipietz, A. (2012), Green Deal. La crise du libéral-productivisme et la réponse écologiste. Paris, Éd. La Découverte.

 

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Le capitalisme en crise, quelle réponse des coopératives ?
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« Les coopératives sont une alternative au capitalisme sauvage » affichent d'emblée les dirigeants du mouvement coopératif. On semble prendre conscience de la profondeur de la crise et de sa portée internationale (le capitalisme financier, les dégâts écologiques). On découvre aussi que les coopératives, par leur approche, s'en sortent mieux comme entreprises. Portrait du mouvement au Québec et ailleurs.
     
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