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Sommaire
Volume 3, no 4
Coopérative et ruralité : des alliances historiques, une voie pour l'avenir

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Coopérative et ruralité :
des alliances historiques, une voie pour l’avenir


Patrice LeBlanc
Directeur, Chaire Desjardins en développement des petites collectivités
Département des sciences du développement humain et social
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue


Au Québec, plusieurs milieux ruraux sont mal portants; au Québec, le monde rural est inquiet de son avenir. Tous ne sont pas malades, tous ne mourront pas bien au contraire, mais tous sont touchés. Plusieurs municipalités rurales voient leur population décliner et vieillir, leurs services de proximité (école primaire, dépanneur, station d’essence, bureau de poste, etc.) fermer un à un et de grandes compagnies minières ou des spéculateurs agricoles décider en partie de leur avenir. Le monde rural québécois « vit présentement un profond désarroi parce qu’il se sent de plus en plus dépossédé de son territoire », déclarait récemment Claire Bolduc, présidente de Solidarité rurale du Québec, au journal Le Devoir, à la suite d’une vaste tournée au Québec. Des forces externes viennent perturber la quiétude des milieux ruraux et mettre parfois en péril leur vitalité, voire leur viabilité.

En même temps, les ruraux résistent, s’organisent. À travers, par exemple, le programme du Pacte rural et plus largement de la Politique nationale de la ruralité, les acteurs du monde rural développent des projets, font preuve de créativité et d’inventivité. Ici on voit apparaître des projets de fermettes pour attirer de nouvelles populations en milieu agricole, là une entreprise de transformation de produits forestiers non ligneux ou là encore un projet alliant agriculture et santé. Le mouvement coopératif n’est souvent pas étranger à ces initiatives. Cela n’est guère surprenant lorsqu’on pense que tout au long du siècle dernier, et encore aujourd’hui, le développement des territoires ruraux québécois a été intimement lié au monde des coopératives. C’est ce à quoi ce texte voudrait s’attarder : rappeler l’importance du mouvement coopératif dans le monde rural québécois et réfléchir en quoi il pourrait constituer encore une réponse aux nouveaux défis qui se posent aux ruraux de notre époque.

Afin de démontrer le rôle des coopératives dans le développement des territoires ruraux, ce texte prendra appui sur l’histoire de l’Abitibi-Témiscamingue, jeune territoire québécois « tricoté serré » avec le monde coopératif. Nous verrons, dans un premier temps, l’imbrication forte des coopératives avec l’ouverture de la région à la colonisation et lors de son développement, puis l’émergence plus récemment de nouvelles coopératives. Ce voyage en Abitibi-Témiscamingue nous permettra de dégager, en conclusion, les nouveaux défis du monde rural et ceux des coopératives en milieu rural et de mettre en lumière comment les uns et les autres sont imbriqués.

L’Abitibi-Témiscamingue : un territoire façonné par les coopératives

L’Abitibi-Témiscamingue est un territoire de 65 000 km2 au nord-ouest du Québec (voir les cartes de la région) où vivaient en 2012 environ 146 000 personnes. L’exploitation de la forêt, l’agriculture et les activités minières sont au cœur des activités économiques de la région. Composée de plus de 90 communautés rurales (dont certaines ont fusionné avec les villes avoisinantes), l’Abitibi-Témiscamingue est jeune, bien que la présence de communautés autochtones soit avérée depuis 8000 ans. En fait, ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que le Témiscamingue, la partie sud de la région, s’ouvre véritablement aux compagnies forestières et que les premiers colons viennent s’établir le long du lac Témiscamingue. Avec la construction du chemin de fer National Transcontinental plus au nord, l’Abitibi s’ouvre, elle aussi, à la colonisation à partir de 1912. Dans les années 1920, la découverte de gisements miniers, puis les plans gouvernementaux d’aide à la colonisation (notamment pour faire face à la crise économique de 1929 et de ses impacts sur les citoyens du sud du Québec) favorisent le développement de la région.

Dès les premiers temps de la colonisation au Témiscamingue, on voit apparaître des coopératives et des mutuelles. Ainsi en 1901, une première mutuelle est créée, la Mutuelle-Incendie, tandis qu’en 1927, les agriculteurs fondent l’Association des producteurs de trèfle du Témiscamingue, l’ancêtre de la Coopérative des agriculteurs du Témiscamingue. L’accès au crédit étant plutôt difficile pour les agriculteurs, une douzaine de caisses populaires voient également le jour entre 1936 et 1939. C’est aussi dans ces années-là que naissent dans plusieurs villages des syndicats coopératifs qui vendent des marchandises et des aliments de consommation courante, de la nourriture pour les animaux et des accessoires pour les machineries agricoles. Presque chaque village se dotera aussi, dans les années 1930, d’une beurrerie, signe de prospérité du village. Au début des années 1940, dix des onze beurreries du Témiscamingue seront de type coopératif. En 1947 est fondée la « Coopérative d’électricité du Témiscamingue » afin de voir à l’électrification des campagnes et des villages.

En Abitibi aussi, le mouvement coopératif s’implante fortement dans les années 1930-1940. À cet égard, deux villages se démarquent : Roquemaure et Guyenne. Le premier est fondé en 1933 et, dès l’année suivante, un syndicat coopératif est créé dans le village. En 1935, les résidants de Roquemaure mettent sur pied la première coopérative de consommation de l’Abitibi afin de contrer la difficulté de trouver vêtement et nourriture, tandis qu’en 1940 apparaît un syndicat de travail qui construira, entre 1941 et 1943, 73 granges-étables pour les colons du village et sera à l’origine des premiers chantiers coopératifs en forêt au Québec (dont nous reparlerons un peu plus loin). À la même époque, on retrouvera aussi à Roquemaure une caisse populaire, un syndicat de frais funéraires et même un syndicat de téléphone qui possédera une centrale téléphonique et 30 boîtes de téléphone.

Guyenne, que l’on a longtemps appelée la petite Russie, se développe encore davantage sur le modèle coopératif. L’idée est de mettre en place un nouveau modèle de colonisation reposant sur un réseau d’entraide entre les colons et assurant à chacun le minimum pour vivre. En fait, la paroisse est créée par un syndicat de travail, « Les pionniers de Guyenne », qui souhaite appliquer les principes de la coopération à l'ensemble des activités socio-économiques de la paroisse. Les membres s’engagent d’ailleurs à ne pas développer de commerces ou d’industries privés. C’est ainsi que les activités forestières et agricoles, la construction des maisons et des granges, le magasin, etc. se feront sous la formule coopérative.

L’agriculture ne permettant pas de faire vivre adéquatement les premiers colons, le travail forestier en hiver leur permet d’obtenir un revenu d’appoint non négligeable. Aussi, au cours de l’hiver 1943-1944, les colons de Roquemaure décident d'exploiter d’une façon coopérative un chantier forestier, plutôt que de chercher à se faire embaucher individuellement par les compagnies forestières. Ainsi est né le premier chantier coopératif. Cette formule connaîtra beaucoup de succès puisqu’elle permettra aux travailleurs d'obtenir d’importants revenus, notamment en se partageant sous forme de ristourne le profit autrefois dévolu aux entrepreneurs privés. En 1948, on retrouvera 20 chantiers coopératifs en Abitibi-Témiscamingue, tous réunis au sein de la Fédération régionale des chantiers coopératifs de l’Ouest québécois. La Fédération organisera aussi, dans les années 1940, des chantiers-écoles pour initier les travailleurs à la coopération, contribuant ainsi à faire essaimer ses valeurs et ses principes.

L’importance de la coopération dans les premiers temps de colonisation découle en grande partie de ce qu’elle représente pour les promoteurs du mouvement de colonisation de l’époque un outil de libération sociale et économique permettant d’assurer la stabilité aux colonies naissantes. Inspirés pour beaucoup par le modèle de développement agro-forestier d’Esdras Minville, professeur à l’École des Hautes Études commerciales de Montréal, le clergé, l’Union catholique des cultivateurs (UCC), les sociétés de colonisation et les fonctionnaires du ministère de la Colonisation estiment que les colons réunis en coopérative peuvent, à travers le travail de la terre l’été et de la forêt l’hiver, maîtriser leur économie et avoir un travail rémunérateur à longueur d’année. Le modèle coopératif renforce la solidarité entre les villageois contribuant d’autant au développement de villages prospères.

Les premières coopératives, tant au Témiscamingue qu’en Abitibi, connaîtront des années plus difficiles dans les années 1950-1960. À la suite parfois de dissensions entre les membres, de la perte de contrats dans le domaine forestier, de la concurrence de l’entreprise privée ou plus simplement des difficultés qui affectent le monde rural, plusieurs disparaîtront, d’autres se transformeront. Mais on verra aussi apparaître, dans les années 1970, de nouvelles coopératives notamment dans les domaines de l’alimentation, de l’habitation, de la planification budgétaire (ACEF), ou encore pour freiner la spéculation immobilière sur les terres agricoles (ACIAT). Dans les années 1980, les Serres coopératives de Guyenne, productrices de plants d’épinette noire et de pins gris pour la reforestation puis de tomates et de fleurs, seront mises sur pied afin de relancer le développement du village de Guyenne, devenant un fleuron pour le mouvement coopératif québécois.

Les années 2000 : nouveaux défis et nouvelles coopératives

Dans les années 2000, de nouvelles coopératives apparaîtront, souvent pour faire face à des difficultés ou à des problèmes que rencontrent les collectivités rurales.

Si c’est dans le domaine forestier que plusieurs coopératives ont vu le jour aux premiers temps de l’Abitibi-Témiscamingue, ce sera encore le cas à cette époque. En effet, la crise forestière a frappé durement : fermetures d’usines, pertes d’emplois en forêt, ou faillite de petits entrepreneurs forestiers. C’est l’économie de toute la région qui a souffert et le modèle coopératif est souvent venu à la rescousse.

En 2008, l’usine Temlam de Ville-Marie, qui fabrique des composantes de placages de bois lamellés, est mise en faillite par son propriétaire, la multinationale Tembec. L’usine ferme et c’est 120 travailleurs d’usine qui perdent leur emploi bien rémunéré. C’est un entrepreneur local qui verra à sa relance auquel s’associera une coopérative de travailleurs actionnaires. En fait, en janvier 2009, cet entrepreneur met en place un comité de relance de l’entreprise et souhaite amasser 850 000 $ auprès d’entrepreneurs locaux. Ce seront finalement 18 investisseurs de la région qui débourseront 1 million de dollars dans l’opération de relance. Les ex-travailleurs mettent également la main à la pâte et créent une coopérative de travailleurs actionnaires qui investit 150 000 $ dans l’aventure. Le Fonds de solidarité FTQ, Desjardins Capital de risque, le gouvernement du Québec et la municipalité de Ville-Marie contribuent aussi chacun à leur manière à la relance de l’usine. L’opération est un succès et en novembre 2010, l’usine, renommée LVL Global, reprend ses activités permettant à 85 travailleurs de retrouver leur emploi (135 emplois sont prévus à moyen terme). Depuis, l’usine est en activité et se porte bien, malgré quelques fermetures sporadiques causées par des surplus d’inventaire, fermetures que les travailleurs comprennent et acceptent mieux depuis qu’ils sont actionnaires eux aussi de l’entreprise. Avec la création de la coopérative, les travailleurs s’impliquent directement à l’usine et on envisage qu’elle devienne actionnaire majoritaire de l’entreprise dans cinq ou dix ans.

Dans la foulée de la crise forestière, les gens du village de Laforce au Témiscamingue ont compris que la forêt, ce pouvait être bien plus que la ressource ligneuse à récolter. En 2007, le Conseil municipal décide de dresser l’inventaire précis des ressources que l’on retrouve sur son territoire. Ce sera le projet Agroforce qui débouchera sur un atlas électronique des ressources de la municipalité, mais aussi sur l’identification de trois axes de développement : l’agriculture biologique, les produits forestiers non ligneux (PFNL) et le tourisme. En novembre 2010 est constitué la Coopérative de solidarité multiressources l’Union de Laforce. Son objectif est de créer de l’emploi dans le village et de permettre un développement du territoire par les gens qui l'habitent. Elle assure, depuis, la récolte, le conditionnement et le séchage de petits fruits et autres produits (le thé du Labrador par exemple) que l’on retrouve en forêt et cultive différents types de champignon qu’elle fait également sécher pour la vente. En plus de l’exploitation des PFNL, la coopérative fait des travaux forestiers. Elle produit notamment du bois de chauffage pour la municipalité, pour quelques clients résidentiels et vend du bois à LVL Global. Elle travaille également à un projet de centre de villégiature écologique, particulièrement avec la collaboration de Coopérative la verte du Saguenay-Lac-Saint-Jean. La coopérative a permis de créer quelques emplois dans le village, mais surtout de faire prendre davantage conscience à ses résidants de toutes les possibilités que recèle le territoire de la municipalité de Laforce.

D’autres coopératives forestières ajoutent des activités novatrices à ce qu’elles font plus traditionnellement. Par exemple, la Coopérative forestière Saint-Dominique en Abitibi se lance dans la production et la distribution d’énergie à partir de la biomasse forestière. Cette coopérative fondée en 1945 vient en effet de s’associer avec l’entreprise privée Métal Marquis de fabrication de pièces et d’équipements spécialisés pour les secteurs minier, forestier, agricole, commercial et industriel. Cette coentreprise fournira dans un premier temps de l’énergie propre à la Mine Casa Bérardi dans le Nord-du-Québec, mais elle vise aussi à développer un réseau de chaleur dans la petite municipalité de Macamic qui permettrait de chauffer les édifices de l’école secondaire et le Centre récréatif à moindre coût.

Dans un tout autre domaine, la formule coopérative aura également permis à la population du Témiscaminguee de se doter de meilleurs services de santé. En 2005, des médecins, des citoyens et des acteurs socio-économiques se rencontrent pour trouver des solutions au manque d’espace au Centre de santé et des services sociaux (CSSS) pour que les médecins de famille puissent voir leurs patients et à l’allongement de plus en plus important des listes d’attente. En s’inspirant de ce qui se fait dans d’autres régions du Québec, le groupe convient que la création d'une coopérative de santé pourrait être la bonne solution. En octobre 2005, la Coopérative de solidarité santé du Lac-Témiscamingue reçoit ses statuts de constitution. Rapidement, elle organise avec le CSSS une campagne de financement pour l’acquisition d’un scanneur et la construction de la coopérative. En trois mois, c’est 746 000 $ qui sont recueillis, mais surtout 1500 personnes (près de 10 % de la population du Témiscamingue!) qui adhèrent à la coopérative à titre de membre fondateur. À la fin du mois de septembre 2008, dans des locaux neufs, la coopérative de santé maintenant baptisée TémiscaVie reçoit son premier patient. En plus des dix médecins qui y œuvrent, il est possible d’y consulter un audioprothésiste, un kinésiologue et des représentants de la Société Alzheimer. La coopérative regroupe maintenant plus de 4000 membres utilisateurs-population, 13 membres utilisateurs-locataires et 65 membres de soutien.

La coopérative de solidarité du journal culturel de l’Abitibi-Témiscamingue qui publie d’une façon mensuelle L’Indice Bohémien, ou Les Éditions du Quartz sont d’autres coopératives apparues ces dernières années en Abitibi-Témiscamingue et qui sans être spécifiques au monde rural contribuent à leur dynamisme. En valorisant la culture qui se fait dans les petits villages de la région ou l’image qu’en donnent des artistes, ces nouvelles coopératives favorisent leur développement et en font des milieux où il fait bon vivre. Elles contribuent à la vitalité culturelle  et à la fierté des petites communautés rurales de l’Abitibi-Témiscamingue.

Conclusion : défis ruraux et réponses coopératives

Bien que le mouvement coopératif des premières heures de l’Abitibi-Témiscamingue ait connu au fil des ans de nombreuses difficultés, il aura tout de même marqué fortement l’histoire de ce territoire et contribué à son développement, principalement au sein de plusieurs milieux ruraux de la région. C’est encore le cas de nos jours, comme dans de nombreux villages du Québec. Leur dynamisme, voire leur pérennité, sont liés, à tout le moins en partie, à la création de coopératives. Celles-ci sont en effet tout à la fois des solutions à des problèmes que rencontrent les milieux ruraux, mais aussi une formule retenue pour inventer et créer. À un bout du spectre, on retrouve par exemple une coopérative de travailleurs actionnaires qui sauve une usine et assure des emplois et à l’autre bout des passionnés de littérature régionale qui fondent une coopérative de solidarité et une maison d’édition.

Au fil des ans, les champs d’intervention des coopératives rurales se sont diversifiés. Si les coopératives investissent encore et toujours la sphère du travail pour soutenir la création ou le maintien d’emplois, elles s'immiscent aussi dans des domaines moins traditionnels comme ceux de la culture ou de la santé. Les coopératives de consommation, présentes depuis longtemps dans les villages ruraux, prennent maintenant des formes nouvelles avec les coopératives de services marchands de proximité. Plusieurs villages québécois regroupent dans une même coopérative le poste d’essence, l’épicerie et le restaurant afin de maintenir ces services importants voués à disparaître. Cette multiactivité est maintenant une réponse de plusieurs coopératives rurales à la raréfaction des services de proximité de leur milieu.

Les milieux ruraux font également preuve d’inventivité en utilisant de nouvelles formes de coopératives. La coopérative de travailleurs actionnaires ou la coopérative de solidarité sont par exemple de plus en plus prisées. L’échange d’expertise avec d’autres coopératives (l’intercoopération) et la collaboration avec l’entreprise privée, à travers les CTA ou la création de coentreprises, sont aussi des voies plus récentes empruntées par les coopératives en milieu rural.

À chaque époque, la formule coopérative est donc apparue comme une avenue novatrice pour assurer aux collectivités rurales une plus grande emprise et un meilleur contrôle, plus démocratique, sur leur milieu de vie. En ce début du XXIe siècle, la formule coopérative reste encore une alternative pertinente pour relever les défis auxquels doivent faire face les villages ruraux. Encore aujourd’hui, la coopération permet aux ruraux de prendre en charge leur développement, d’inventer et de s’approprier collectivement des solutions à leur image.

Bibliographie

-------. La colonisation au Québec. Site internet consulté le 20 avril 2012.

Laplante, R. et Corporation de développement de Guyenne (1995). L'expérience de Guyenne : colonisation et coopération en Abitibi. Guyenne, Corporation de développement.

Vincent, O. (1995). Histoire de l'Abitibi-Témiscamingue. Québec IQRC.

 

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