Nous avons fait appel à un éventail diversifié de spécialistes et d'intervenants de manière à apporter une contribution originale à la diversité des enjeux qui se posent au Québec dans le domaine de l'éducation postsecondaire. Nous avons voulu insister autant sur l'inconcevable hausse des droits de scolarité, qui s'attaque à l'accessibilité aux études, que sur le rôle et la place des institutions postsecondaires en région, qui participent activement au développement régional. (suite...)

Ce texte traite du rôle des universités dans le développement des communautés, en se basant sur une étude réalisée dans cinq régions innovatrices québécoises. Dans le contexte d'un monde en changement accéléré, la forte demande de connaissances, face à une offre universitaire limitée, pose problème. Pour l'auteur, les universités doivent s'investir davantage dans leur collectivité, moins par des briques et du béton que par une insertion qualitative au sein de celles-ci. (suite...)

Ce texte aborde les risques de dérapage lorsque les universités se mettent à investir à tout vent dans la brique et le béton. Pour diminuer ces risques, nous dit l'auteur, la transparence de l'information est un préalable. Or, les brumes qui entourent les projets immobiliers réalisés en PPP constituent sans aucun doute l'illustration parfaite d'un dérapage en ce sens. Un exemple: celui du PPP de l'UQAR à Lévis. (suite...)

Dans un contexte de plus en plus compétitif entre les universités, un instrument d'évaluation certifiant la qualité des programmes selon un même cadre international, devient un enjeu crucial. Cet article traite des modèles d'assurance qualité implantés aux États-Unis et en Europe qui ont inspiré de nombreux pays, dont le Canada et le Québec. Mais on oublie, nous dit l'auteure, que l'enseignement supérieur n'est pas un marché; que la formation, la création et la recherche ne sont pas des marchandises. (suite...)

Le texte porte sur l'industrie des étudiants étrangers, un phénomène en pleine expansion. Dans les universités québécoises, près d'un étudiant sur dix est aujourd'hui originaire de l'étranger. Lorsqu'un gouvernement, nous dit l'auteur, planifie compenser la chute du nombre d'inscriptions de ses étudiants nationaux (due à la hausse des droits) par le recrutement d'étudiants internationaux, la lutte des étudiants dépasse largement le cadre d'une lutte économique. Elle prend le caractère d'une lutte sociale. (suite...)

Dans ce texte, l'auteur dénonce le gâchis de la gestion gouvernementale du conflit étudiant. Les étudiants ont soulevé des enjeux importants, qui dépassent largement la stricte augmentation des droits de scolarité, interrogeant le mode de financement des universités et la gestion qu'elles font de leur budget. Malgré l'absence d'un véritable débat, nous dit-il, la contestation étudiante a redonné un immense souffle à l'engagement social et a été porteuse d'un grand espoir. (suite...)

Les auteurs se demandent dans quelle mesure la provenance socioéconomique des étudiants influence les inégalités d'accès à l'enseignement postsecondaire et les caractéristiques des étudiants. Selon eux, les jeunes des milieux défavorisés demeurent sous-représentés à l'université. Leurs résultats confirment que le revenu des parents reste encore aujourd'hui un facteur déterminant de l'accès aux études universitaires. (suite...)

Ce texte se penche sur la valeur des diplômes universitaires sur le marché du travail. L'auteur présente la dynamique de la croissance du nombre de diplômés universitaires, leur insertion sur le marché du travail et l'étendue du phénomène de la surqualification au Canada et au Québec. Selon lui, on assiste à une dévalorisation « monétaire » du diplôme qui affecte sa valeur d'échange et à une dévalorisation symbolique qui met en jeu sa valeur d'usage. (suite...)

L'avant dernier texte est un extrait d'une étude de la FEUQ, dont les résultats sont particulièrement inquiétants. Avant le début du cycle de hausse des droits de scolarité prévu par le gouvernement Charest, on constate que sur l'ensemble de la population étudiante au premier cycle, 65 % s'endette d'un montant moyen de 13 967 $ et qu'un étudiant sur quatre accumule plus de 20 000 $ de dettes. (suite...)

Un groupe de chercheurs de l'IREC propose un système qui permettrait de maintenir un niveau donné de financement des universités tout en améliorant l'accessibilité aux études universitaires et en laissant inchangée la contribution des autres citoyens à l'éducation universitaire à travers leurs impôts et taxes. Énoncée en 5 points, leur proposition montre qu'il est possible d'accroitre l'accessibilité aux études sans nuire au financement . (suite...)