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Sommaire
Volume 4, no 4
Syndicalisme et entrepreneuriat collectif : une expérience Québec-Brésil

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Syndicalisme et soutien à l’entrepreneuriat collectif : une expérience de solidarité Québec-Brésil

 

Jean Bergevin, conseiller principal
Caisse d’économie solidaire Desjardins 

Claude Dorion, coordonnateur
MCE Conseils - DSI

 

Les « outils collectifs » de la CSN et la coopération internationale


Historiquement, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) a mis en œuvre ou appuyé la création des « outils collectifs », c’est-à-dire des organisations complémentaires mises en place pour relever les défis de l’emploi, de la démocratisation de l’économie et de la mobilisation de l’épargne collective
. Actuellement, l’appellation « outils collectifs » désigne neuf organisations fondées entre 1971 et 2008 qui partagent de mêmes valeurs, ont des missions spécifiques et possèdent des gouvernances autonomes soit la Caisse d’économie solidaire Desjardins (1971), MCE Conseils (groupe-conseil en gestion spécialisé en économie sociale, en 1987), Bâtirente (système d’épargne-retraite en 1987), Fondaction (Fonds de travailleurs, en 1995), Filaction (Fonds de développement en 2000), Neuvaction (conseiller en développement organisationnel en 2000), Développement solidaire international (2004), la Caisse d’économie Desjardins Le Chaînon―Honoré-Mercier (2005) et Plandaction (conseiller de planification financière individuelle en 2008). 

Bien que chaque outil collectif puisse entreprendre sur ses propres bases des actions à l’international, seul Développement solidaire international (DSI) a comme mission spécifique d’offrir des services-conseils à l’extérieur du Québec en convergence avec l’action syndicale. S’appuyant sur l’expérience et le savoir-faire de la CSN et des organisations formant les outils collectifs, DSI est « le réseau CSN de coopération internationale pour la finance solidaire et socialement responsable ». DSI offre ainsi une conjugaison d’expertises s’appuyant sur des valeurs de liberté, de justice, de responsabilité et de solidarité.

La gouvernance de DSI est assurée par les directions générales des outils collectifs auxquelles s'est jointe une personne de l’exécutif de la CSN. La coordination des opérations est confiée à la direction générale de MCE Conseils. Selon la nature et les exigences des mandats, DSI mobilise ses collaboratrices et collaborateurs à partir des équipes des organisations des outils collectifs.

Depuis sa fondation en 2004, DSI a réalisé la majorité de ses activités dans le cadre de projets de coopération au Brésil et s’est appuyé surtout sur des ressources professionnelles de MCE Conseils et de la Caisse d’économie solidaire Desjardins. Le présent article présente une expérience toujours en cours.

Crise du capitalisme, syndicalisme et entrepreneuriat collectif au Brésil


Le Syndicat des métallurgistes de l’ABC (SMABC) de l’agglomération de Sao Paulo au Brésil a été créé en 1933. Ce syndicat a connu une forte croissance dans les années 1950 avec le développement industriel, en particulier dans le secteur de l’automobile. À partir de la décennie 1970, alors que Luiz Inácio « Lula » da Silva en était le président (1975-1980), le SMABC a joué un rôle important dans la lutte contre la dictature militaire et le retour progressif à la démocratie. Les mobilisations contre la hausse du coût de la vie, les assemblées syndicales tenues dans des stades de soccer, les grèves et les occupations d’usines ont culminé avec la grève générale de 1979, la première manifestation de masse du milieu ouvrier brésilien depuis le coup d’État militaire de 1964. Les importantes contributions à la vie politique et syndicale du Brésil, notamment pour la création du Parti des travailleurs (PT) en 1979 et de la première centrale syndicale brésilienne, la Centrale Unique des Travailleurs (CUT) en 1983, font du SMABC un véritable phare du progrès social au Brésil. Encore aujourd’hui, le Syndicat des métallurgistes de l’ABC demeure un des plus influents syndicats brésiliens avec celui du secteur bancaire et financier de Sao Paulo/Osasco. 

La production intérieure brésilienne a commencé à subir les effets négatifs d’une politique d’ouverture du pays au commerce extérieur au début des années 1990 (Plan Collor). L’agglomération de Sao Paulo, où se concentre la grande industrie et qui était depuis plusieurs années la destination de nombreux migrants qui abandonnaient les terres semi-arides du Nord-Est en quête d’un emploi et d’une vie meilleure dans la métropole, a été durement frappée par la nouvelle conjoncture. Les fermetures d’usines, les délocalisations internes, la montée du chômage, l’hyperinflation (1149 % en 1992), la « saisie » d’une grande partie des épargnes par le gouvernement fédéral et une campagne de privatisation massive de sociétés d’État ont créé une véritable crise économique et sociale. Paradoxalement, les grandes mobilisations ouvrières ont contribué au rétablissement de la démocratie au Brésil après une dictature militaire de plus de 20 ans et cette démocratie retrouvée a permis de porter au pouvoir Fernando Collor de Mello dont les politiques d’inspiration néolibérale ont provoqué une grave crise ayant durement touché de nombreux travailleurs. Cette nouvelle conjoncture appelait aussi de nouvelles formes de luttes syndicales. 

Le Syndicat des métallurgistes de l’ABC, comme d’autres syndicats du Brésil, entretenait depuis les années 1980 des relations avec des organisations syndicales européennes, en particulier de l’Italie. Des échanges, des séminaires et des visites permirent à des syndicalistes brésiliens de voir dans la participation active des travailleurs dans les entreprises par la cogestion, l’autogestion ou la création de coopératives de travail, des moyens de tenter de faire face à la crise et d’élargir le spectre de l’action syndicale. Même si le modèle coopératif soulevait parfois des interrogations et suscitait des débats idéologiques au Brésil sur la dynamique syndicale applicable à des travailleurs/coopérateurs collectivement propriétaires d’une entreprise, le Syndicat des métallurgistes de l’ABC a soutenu, avec d’autres syndicats et la CUT, les travailleurs de Conforja, la plus importante forge industrielle d’Amérique latine. Ce soutien a d’abord permis la cogestion de l’entreprise et, à partir de 1997, la création d’une première coopérative de travailleurs qui allait progressivement reprendre toutes les opérations de l’entreprise en faillite. Les activités sont aujourd’hui regroupées au sein de la Coopérative centrale de production industrielle de travailleurs en métallurgie Uniforja.

Lors de son congrès de 1999, le Syndicat des métallurgistes de l’ABC a organisé un séminaire international auquel ont participé des représentants de syndicats italiens et espagnols. C’est à cette occasion qu’est apparue l’idée de fédérer les coopératives de travailleurs ayant repris des entreprises en faillite dans l’État de Sao Paulo. C’est ainsi qu’a été créée en 2000 UNISOL Sao Paulo (Union et Solidarité des coopératives de l’État de Sao Paulo) qui regroupait alors 13 coopératives. Les nombreuses demandes venues des autres États du Brésil ont amené le regroupement à s’étendre à l’ensemble du territoire du pays. Aujourd’hui, la Centrale de coopératives et d’entreprises solidaires UNISOL Brésil compte plus de 700 organisations réparties dans les 27 États du pays et représente plus de 70 000 travailleuses et travailleurs de différents secteurs (agriculture familiale, alimentation, apiculture, artisanat, confection et textiles, construction civile, coopérativisme social, fruiticulture, métallurgie et polymères). Depuis 2010, le chiffre d’affaires consolidé des coopératives et entreprises solidaires d’UNISOL est supérieur à 2 milliards de dollars américains.

UNISOL s’est donné comme mission « d’organiser, de représenter et de concerter, de manière large et transparente, les coopératives, associations et autres entreprises autogestionnaires de l’économie solidaire par la promotion de l’inter-coopération, de l’égalité sociale et économique, de la dignité humaine et du développement durable. […] UNISOL a comme objectif […] de promouvoir l’amélioration socio-économique de ses membres et de garantir un travail et un revenu avec dignité. UNISOL et ses membres se sont engagés à poursuivre les finalités suivantes : 1) le développement durable et solidaire des entreprises et des régions où elles sont établies; 2) une pratique axée sur les domaines économique, éducatif et environnemental; 3) l’amélioration de la qualité de vie des travailleurs impliqués dans les entreprises et les activités connexes; 4) l’incitation et l’appui à l’organisation de travailleurs et de populations en situation de pauvreté ou de chômage et les groupes menacés de perdre leur emploi; 5) l’efficacité économique et l’excellence dans le développement et la commercialisation de produits et services comme un mécanisme fondamental pour assurer la pérennité et le progrès de l’entreprise; 6) respecter les normes de santé et sécurité du travail et rechercher leur amélioration continue » (traduction libre).

C’est dans le cadre d’une première expérience de coopération internationale au Brésil découlant des relations syndicales entre la CSN et la CUT que DSI a été mis en contact avec UNISOL à partir de 2007. Cette dernière manifesta alors sa volonté de travailler avec des organisations du réseau des outils collectifs de la CSN par l’entremise de DSI.

Le partenariat entre DSI et UNISOL


Très tôt lors des premiers contacts avec DSI, la question du financement des entreprises collectives au Brésil est apparue comme une préoccupation centrale pour UNISOL. À la différence du Québec – où il existe des organisations spécialisées comme la Caisse d’économie solidaire disposant de produits financiers pour les coopératives et associations ou MCE Conseils qui offre des services professionnels adaptés qui favorisent l’accès à du financement aux entreprises collectives – il n’existe rien de comparable au Brésil. La visite au Québec en avril 2010 d’une délégation brésilienne, composée de deux membres de l’exécutif d’UNISOL, du trésorier du Syndicat des métallurgistes de l’ABC, d’un économiste du Département intersyndical de statistiques et d’études socio-économiques (DIEESE) et d’un universitaire, a permis de confirmer la pertinence de l’expérience du Québec non pas comme un modèle à transposer au Brésil, mais comme une source d’inspiration pour des initiatives à y développer. Au-delà de la spécificité des produits et services offerts aux entreprises collectives par des organisations des outils collectifs de la CSN, le fait que cette expérience du Québec ait des racines syndicales a rapidement installé un climat de confiance et une volonté de passer à l’action.

Cette visite a permis à UNISOL et à ses partenaires au Brésil d’identifier deux grands champs d’intérêt: 1) les outils de financement : coopératives d’épargne et de crédit, fonds de capital de risque, fonds de développement et institutions de garanties de prêts; et 2) l’appui technique : services-conseils spécialisés et approche d’analyse propre à l’économie sociale et solidaire. Puisque la mobilisation au Brésil des fonds nécessaires à la mise en place d’un outil de financement dédié à des entreprises collectives comme celles affiliées à UNISOL devait faire la démonstration préalable d’une préparation à une saine gestion des risques, et donc d’une réelle capacité d’analyse et de suivi adaptée à la réalité de l’économie sociale et solidaire, il a été convenu de mettre en œuvre ce partenariat par le biais du volet de l’appui technique.

Par ailleurs, en raison d’une convergence d’intérêts sur les questions du monde du travail et des relations étroites avec le mouvement syndical au Québec et au Brésil, DSI et le DIEESE ont convenu de signer un « accord de coopération technique » pour collaborer dans la réalisation de travaux portant notamment sur l’économie sociale et solidaire. Il importe de souligner que le DIEESE a été créé en 1955 par le mouvement syndical brésilien pour faire des recherches à l’appui des revendications des travailleuses et travailleurs. Le DIEESE intervient actuellement dans les domaines des services-conseils, de la recherche et de l’éducation. Ses études statistiques sont reconnues et utilisées dans tous les milieux de la société brésilienne, y compris par les gouvernements.

L’équilibre association/entreprise : l’appropriation de l’approche québécoise

Grâce à un financement obtenu auprès de la Fondation de la Banque du Brésil (FBB), une des principales banques du Brésil dont l’actionnariat ouvert demeure sous le contrôle de l'État fédéral, un projet de coopération entre DSI, UNISOL et le DIEESE a été réalisé en 2011.

Cette collaboration a d'abord permis de faire une présentation de la pertinence des outils collectifs de la CSN en soulignant les raisons de la création de chaque organisation. Dans un deuxième temps, le projet a permis à DSI de sensibiliser des professionnels d’UNISOL, du DIEESE et de la FBB à l’approche québécoise de l’analyse d’une initiative d’économie sociale et solidaire. Cette approche repose essentiellement sur un regard porté à la dynamique des relations entre le volet associatif et le volet entrepreneurial (équilibre association/entreprise). Au Québec, cette approche originale existe depuis longtemps et est partagée par des partenaires œuvrant dans le soutien et le financement de l’économie sociale. À cet égard, mentionnons que plusieurs organisations, dont la Caisse d’économie solidaire et MCE Conseils, ont mis leurs expériences en commun pour rédiger collectivement un Guide d’analyse des entreprises d’économie sociale qui a été publiée en 2004 au nom du Réseau d’investissement social du Québec (RISQ).

Le partenariat entre DSI, UNISOL et le DIEESE visait aussi à ce que les partenaires brésiliens puisse évaluer la présence ou non d’un équilibre entre les dimensions associative et entrepreneurial pour mieux appréhender les initiatives d’économie sociale et solidaire. En fait, il s’agissait surtout pour DSI d’accompagner les partenaires brésiliens dans leur réflexion autour d’une méthodologie d’analyse adaptée à la réalité du Brésil. Le premier résultat tangible de cette démarche associée à une forme de « tropicalisation » a été la rédaction d’un « document de référence » original qui propose une façon de faire pour élaborer et analyser des initiatives d’économie sociale et solidaire dans le contexte du Brésil.

Le test de la pratique : une volonté d’expérimentation au Brésil

Le véritable « test » de cette coopération internationale se déroule actuellement alors qu’UNISOL et le DIEESE, avec l’appui de DSI et le soutien financier de la FBB, appliquent le « Manuel brésilien » à l’analyse et au soutien d’un réseau de coopératives de production laitière regroupant 11 000 travailleurs et travailleuses dans l’État du Paraná (Sud du Brésil) qui ont eu accès à des terres dans le cadre de la réforme agraire.

Il s’agit de contribuer à la formation des membres de l’équipe de projet sur l’approche d’analyse selon la logique de l’ « équilibre association/entreprise » et à la réalisation d’un diagnostic associatif de coopératives existantes. En lien avec une analyse technique conduite par des spécialistes brésiliens de la production laitière, cette démarche doit permettre d’effectuer un rapprochement entre des demandes de soutien financier exprimées par les coopératives et des institutions et administrations brésiliennes disposant d’importantes capacités d’investissement, notamment dans le cadre du « Programme national d’agro-industries dans les peuplements de la réforme agraire » annoncé par la Présidente Dilma Rousseff le 4 février 2013.

L’application expérimentale du « Manuel brésilien » devrait permettre de sensibiliser et de mobiliser les communautés du réseau de coopératives visées du Paraná autour des valeurs de l’entrepreneuriat collectif et des grands principes du modèle coopératif. Le financement de projets d’investissement se traduirait par une création d’emplois et une amélioration des conditions de vie dans les communautés touchées.

Un bureau de services-conseils en économie sociale et solidaire au Brésil

Parallèlement à cette expérimentation, le partenariat vise également à déterminer les modalités d’organisation d’un bureau de services-conseils spécialisé en entrepreneuriat collectif. Inspiré de l’expérience de MCE Conseils au Québec, ce bureau devrait contribuer à l’émergence d’initiatives viables, notamment en soutenant la préparation de plans d’affaires, la conception de projets d’investissement, la recherche et l’obtention de financement, l’appui à la gestion, la formation et l’accompagnement des entreprises collectives.

La visite au Québec en novembre 2012 d’une délégation comptant quatre dirigeants syndicaux membres du conseil d’administration du DIEESE, un représentant d’UNISOL, le responsable des opérations de la Fondation de la Banque du Brésil, quatre professionnels du DIEESE et un professionnel du Département de l’économie solidaire de la Banque nationale de développement économique et social a permis de montrer qu'il fallait disposer d’une équipe de professionnels pour augmenter la qualité des projets d’investissement et celle des plans d'affaires. En fait, les membres de la délégation ont constaté que les institutions brésiliennes susceptibles de financer les entreprises collectives seraient d’autant plus portées à le faire si elles étaient en mesure d’appuyer leurs décisions sur des plans d’affaires de qualité démontrant à la fois la pertinence sociale d’une initiative collective et la viabilité financière de son volet entrepreneurial. À cet égard, les réalisations des organisations des outils collectifs de la CSN sont apparues exemplaires à la délégation brésilienne.

Les réflexions autour de l’organisation d’un bureau de services-conseils permettra de préciser le rôle et l’engagement à long terme des partenaires actuels, y compris de DSI. Il faudra aussi examiner les options entourant la forme juridique et le modèle de gouvernance qui seraient les mieux adaptés à la réalité brésilienne et surtout à la vision des organisations appelées à soutenir et à animer cette initiative pour laquelle, il faut le dire, les attentes sont très grandes.

Perspectives de coopération au Brésil


Les activités réalisées depuis 2007 ont notamment permis de mieux faire connaître les expériences du Québec et de sensibiliser de nombreux partenaires à la possibilité de concevoir l’économie sociale et solidaire non pas comme une « économie de la misère » reposant sur la charité, mais bel et bien comme une réelle alternative à l’entreprise capitaliste. L’entreprise collective se veut une manière d’entreprendre autrement pour contribuer à créer une économie différente qui est d’abord au service des personnes et des communautés.

Plusieurs personnes d’influence du Brésil provenant des milieux syndical, coopératif, bancaire et de soutien au développement économique ont visité des organisations qui forment le réseau des outils collectifs de la CSN. Les origines syndicales de ces organisations, les valeurs qui les animent, le professionnalisme qui préside à leur gestion, la transparence de leur gouvernance et l’impact qu’elles ont individuellement et collectivement dans le développement des personnes et de la société québécoise en font de véritables sources d’inspiration. Aussi, la conjoncture politique actuelle et la volonté affirmée de stimuler le développement de l’économie sociale et solidaire au Brésil apparaissent favorables à la poursuite de la coopération de DSI. Au-delà de l’approche d’analyse et l’offre de services-conseils spécialisés, le partenariat pourrait permettre de contribuer à la mise en place d’institutions financières ou de produits de financement dédiées aux entreprises collectives. Aussi, on le comprendra, il est encore trop tôt pour tenter de faire un bilan de cette solidarité Québec-Brésil.

Bibliographie


Nexus Solidarietà Internazionale Emilia Romagna (2012). Unisol Un nuovo modello cooperativo per il Brasile I suoi primi passi ed il sostegno del sistema Emilia Romagna /Unisol um novo modelo cooperativo para o Brasil. Primeiros passos e o apoio do Sistema Emilia Romagna. Bologne, Nexus, 19 p. et DVD.

Réseau d’investissement social du Québec (2004). Guide d’analyse des entreprises d’économie sociale, Collectif d’auteurs, Montréal.

Unisol Brasil (2011) Referencial Brasileiro para Guia de Análise de Empreendimentos de Economia Solidária. São Bernardo do Campo-SP, Brésil (document de travail interne).

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Compte tenu des nouvelles réalités du monde du travail, le mouvement syndical doit s'interroger sur sa pertinence pour l'avenir. Comment travailler avec les groupes qui oeuvrent dans les secteurs atypiques et auprès des non-syndiqués pour reconstruire un contre-pouvoir et une légitimité renouvelée ? Quelles formes d'organisation seraient susceptibles de répondre aux enjeux actuels ? C'est de cela que traitera ce numéro.
     
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